Nouvelle balle, nouvelle ère ?

Publié le par Jipé

L'élite masculine française vient de rejoindre l'INSEP. Elle s'entraîne désormais avec la nouvelle balle en plastique et prépare les Championnats d'Europe à Lisbonne fin septembre.

 

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A mi-olympiade, le "ping" tricolore essaie de trouver le souffle qui lui permettra de bien figurer dans deux ans à Rio. Depuis l’automne dernier, il s’est adjoint les services de l’entraîneur chinois Han Hua, ex-entraîneur d’un numéro 1 mondial.
La FFTT n’en demande pas tant. En mai, elle se serait satisfaite de sortir des tours de poule du Mondial par équipes. L’équipe de Patrick Chila dut se contenter de la 13e place.
 La tournée asiatique qui a suivi a fourni des signaux encourageants. En Corée à Incheon où trois Français – Stéphane Ouaiche, Romain Lorentz et Tristan Flore - ont joué les huitièmes d’un "Super Series" (plus haut niveau du circuit).

Mattenet, Lebesson et Gauzy aux Championnats d'Europe

«Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas réussi un tel tir groupé, raconte Patrick Chila. Emmanuel Lebesson a aussi montré des progrès intéressants. Stéphane n’est passé pas loin d’une performance plus remarquable. Contre le Suédois Karlsson, il mène trois manches à une et 8-4.» Stéphane Ouaiche, champion de France surprise au printemps, a confirmé son titre. Le pongiste de Villeneuve sur Lot, 289e mondial en janvier, est désormais 137e. Des pas de géants qui ne lui assurent pas une place en équipe de France pour les prochains championnats d’Europe (du 24 au 28 septembre à Lisbonne).
 «Les trois meilleurs Français au classement mondial d’août sont sélectionnés (Adrien Mattenet (57e) , Emmanuel Lebesson (62e) et Simon Gauzy (89e)), explique Chila Une quatrième place sera attribuée après un tournoi réunissant les huit joueurs suivants dans le classement. Une wild-card complètera l’effectif.»
.La plupart des postulants ont repris l’entraînement à l’INSEP avant un stage de onze jours à Vittel puis un stage en Chine avec d’excellents joueurs locaux même si ce ne sera pas la super élite chinoise. De quoi prendre la mesure de cette nouvelle balle en plastique, qui a remplacé officiellement celle en celluloïd depuis le 1er juillet.
«Il y a deux sortes de balles, explique Patrick Chila. L’une est formée de deux hémisphères collés, l’autre d’un seul tenant. On est un peu dans l’inconnu. Il se dit qu’elle donnera moins de vitesse de rotation, qu’elle pourrait rendre les remises au service moins compliquées et d’une façon générale plus d’échanges et donc un jeu plus physique.» Evolution plutôt que révolution, comme quand la balle vit sa dimension passer de 38 à 40 mm en 2000.
 Au bout du compte, ce sont les Chinois qui gagnent. Mais comme ils ne seront pas à Lisbonne...
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